vendredi 22 mai 2009

C'est la fête, la fête...


Tient, tout a changé ce matin, je n'y comprends rien.
C'est la fête, la fête.
Jeunes et vieux, grands et petits, on est tous amis.
C'est la fête, la fête.
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Lost in translation...


Mum, where are we now ? Mum, I'm hungry !
Wait a minute... F***, everything is written in French !
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Actually...


A/c/t/u/e/l/l/e/m/e/n/t. Avec ces barreaux. C'était trop tentant. J'ai déclenché...
C'est là qu'ils ont surgi ! J'ai pas aimé. Et puis si.
Finalement !
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Vive la couleur...


En noir & blanc. C'est plus beau. Plus graphique. Il paraît.
Alors voilà. Un arbre. Et une ombre. J'arrête là...
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Symboles...


Bleu. Blanc. Rouge. French invasion !
Bleu. Rouge. Blanc. Eiffel Tower !

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Déterminé...


Noir. Blanc. Gris. Un journal, quoi...
Noir, blanc, gris. Recroquevillé. Je le lirai. Ce journal !
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Le marché prend l'eau...


A gauche. Pour marcher sur l'eau. A droite. Pour se protéger de l'eau.
Mais l'eau est partout maintenant. Libéraux. Dérégulateurs... On vous l'avait dit !
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Si proches, si loin...


Ils regardent. L'un vers l'autre. Ils se ressemblent. Un peu.

Se voient-il ? Impossible. Trop proches. Si loin.
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Unis à jamais...


Une alliance. Mauvais doigt. Pas sa taille. Pas la sienne.
Deux cadenas. L'un brille. L'autre pas. Il sont unis, pourtant...
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La poule et l'oeuf...


Des Rayures. Noires. Rouges. Roses
Entre la veste. Et la coiffure. Qui est la poule ? Qui est l'oeuf ?

Ivre d'images...


Un livre. De belles images. Qui font rêver les enfants.
Un enfant. Sage comme une image. Qui se livre à ses rêves..

Am stram gram...


Am stram gram. Pic et pic et colégram. Bourre et bourre et ratatam. Je téléphone...

Am stram gram. Pic et pic et colégram. Bourre et bourre et ratatam. Non, je lis !

Diogène...

Une poubelle. Et un sac, qui en sort. Admettons...
Un sac-poubelle ? Non, c'est un homme. Inadmissible...

Trois...


Un sac noir. Un gant noir. Un manteau noir. C'est ma mère.

Un hochet bleu. Des lunettes bleues. Un manteau bleu. C'est moi.

Debout...



Au fond. Une vieille dame. Lumineuse. Et droite.
Et là. Une jeune femme. Qu'elle inspire. Au fond.

Au débotté...


Pour elle. C'est encore l'hiver. Il fait froid. Bottes.
Pour lui. C'est déjà l'été. Pieds nus. Hop !

Harmonies...

En haut. Des cheveux. Marrons. Et bouclés.

En bas. Un manteau. Marron. En cheveux ?

mercredi 20 mai 2009

Hommage à Saul Leiter...

Un serveur. A l'ancienne. Et des reflets. Des reflets.

Une colonne. A facettes. Et un serveur. Un seul.

A l'affiche...


Le couloir est vide. Il y a bien cet homme. Dans son pardessus. Il est seul.

Le couloir est plein. De ces affiches vides. Mais par dessus tout. Il y en a deux autres.

Comment choisir....


Tout a commencé. Par un petit sac. Qui était si bien. Et qu'elle a gardé.

Mais là. Elle n'avait plus le choix. Il en fallait un autre. Pour mettre son iPhone.

Cadres...


Il est cadre. Il écrit. Ce qu'il faudrait faire. Noir sur blanc.
Des consignes. Des principes. Des projets. Très très gris.

J'y suis, j'y reste...

Regarde ! J'ai trouvé un truc. Bon. Tu m'aides à monter ?

Oh. C'est joli, ton truc ! Mais je reste ici. Je vois mieux d'en haut.

Fiat lux...


Bientôt la sortie. Suivez l'escalier. Regardez en haut. Il y a la lumière...
C'est en haut qu'elles sont. La lumière, c'est elles. Malgré l'escalier. Elles resteront là.

Vert de gris...


Elle a un chapeau. Avec des cheveux. Verts. C'est l'hiver...

Il n'a pas de chapeau. Malgré le temps gris. Mais face à l'hiver. Il a ses cheveux.

Ombre portée...


Il descend du train. Et marche sur le quai. Il porte son sac. Son ombre le suit...

Il est sur le quai. N'a jamais pris le train. Même s'il n'est qu'un sac. Il porte son ombre...

Dos à dos...

Elle est là. Elle attend. Elle n'est pas là pour lui. Enfin qui sait...

Il attend. Il ne sait pas qu'elle est là. Et qui sait. Il est peut-être là pour elle.

mardi 19 mai 2009

De l'autre côté du miroir...

Je le vois. De l'autre côté. Dans cette ville salie. Où va-t-il ?

Je suis là. Mais bientôt. Je serai au même endroit que lui. Où irai-je ?

Un rayon de porcelaine...


Le métro. Tout ce monde. Tout ce bruit. Tout ce gris...

Et ce visage de porcelaine. Si fragile. Mais si fort. Il rayonne.

Le ciel peut attendre


Un ciel d'église. Il y a quelque chose, là haut ? Derrière ? Qui nous rappellera un jour ?

Un panneau bleu. Qui nous rappelle à l'ordre. Et au bon sens. C'est ici que ça se passe...
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Cache cache...

Elles étaient deux. Qui jouaient à me regarder. Et à se cacher. Et ça les faisait rire...

Je voulais le vert de ce passage. J'ai eu bien plus que ça. Leur couleur importait peu. Ce passage m'a conduit vers elles...

Le soleil dans les yeux...

Le soleil en face, le pavé encore mouillé. Elle sont arrivées. Elles étaient trois. Leurs ombres se sont emmêlées. Rondes, carrées, claire, foncées...

L'image semble en noir en blanc. Mais elle est en couleur. Une si petite touche de couleur. Qui suffit à donner la vie à tout le reste...